
Antoni Lallican : un photojournaliste français tué en Ukraine
Antoni Lallican, photojournaliste français, a été tué en Ukraine le 3 octobre 2025. Il avait 37 ans. Son décès est survenu dans la région du Donbass, lorsque son équipe a été visée par un drone. Lallican était connu pour son engagement à capturer la complexité humaine des zones de conflit. Son travail inestimable a témoigné d’une empathie profonde envers les personnes qu’il a rencontrées.
Un parcours marqué par la passion
Né en janvier 1988, Lallican a grandi à Villers-sur-Coudun, dans l’Oise. Il a suivi une formation initiale en pharmacie, sans jamais se sentir réellement satisfait. Ce n’est qu’en 2019 qu’un tournant se produit dans sa carrière. La crise des « gilets jaunes » en France le marque profondément. Il commence alors à se consacrer à la photographie, découvrant une vocation à travers ce médium.
Engagement dans le journalisme de guerre
À l’âge de 30 ans, il décide de se perfectionner à l’École des métiers de l’information à Paris. Cependant, l’invasion russe en Ukraine en février 2022 change la donne. Il interrompt ses études pour se rendre à Kiev. Très rapidement, Lallican se plonge dans le récit de la guerre, surtout dans la région du Donbass. Ce territoire a toujours eu une histoire complexe, à la fois d’appartenance et de disputes.
Un regard sur le Donbass
Le Donbass, affirmé comme une région emblématique sous l’URSS, est au cœur des tensions entre l’Ukraine et la Russie. Lallican a compris l’importance de ce contexte. Dans ses photographies, il montre les conséquences d’un héritage industriel et culturel riche, tout en soulignant les défis actuels. Son travail ici était profondément engagé, cherchant à dépeindre non seulement le conflit mais également la vie quotidienne de ses habitants.
Reconnaissance de son travail
Antoni Lallican a souvent été apprécié pour sa capacité à humaniser des situations difficiles. Son approche unique du photojournalisme a captivé un public varié, des lecteurs de journaux aux amateurs de photographie. Ses œuvres ont apporté une lumière nouvelle sur des événements souvent perçus comme lointains. En effet, il a su rappeler à chacun la gravité de la souffrance humaine en temps de guerre.
Conclusion
Le décès d’Antoni Lallican est une grande perte pour le monde du photojournalisme. Sa curiosité insatiable pour le monde et son goût pour les autres l’ont poussé à explorer des vérités souvent ignorées. Son travail au Donbass, ainsi que sa vision unique, feront de lui une inspiration pour les futurs photojournalistes. Les histoires qu’il a racontées continuent de vivre à travers ses images et ses récits.





