
Alep : Tensions meurtrières entre Kurdes et forces gouvernementales syriennes
À Alep, en Syrie, un regain de tensions entre les forces kurdes et l’administration gouvernementale a entraîné des tragédies. Le 6 octobre 2025, au moins deux personnes ont perdu la vie lors d’affrontements. Un civil fait partie des victimes, signalées par la télévision d’État syrienne.
Cette agitation s’inscrit dans un contexte complexe. Depuis la chute de Bachar Al-Assad en décembre 2024, la ville d’Alep est gérée par des autorités islamistes. Certains quartiers, comme Cheikh Maqsoud et Achrafieh, sont toutefois sous le contrôle d’unités kurdes affiliées aux Forces démocratiques syriennes (FDS).
Le Contexte des Affrontements
Les tensions actuelles s’aggravent après un retrait officiel des FDS des zones sensibles en avril de cette année, dans le cadre d’un accord de désengagement. Ce retrait, cependant, n’a pas mis fin aux hostilités. Des informations récentes font état de combats intenses, avec des attaques signalées contre des barrages de sécurité kurdes à Alep.
Les forces de sécurité du gouvernement ont été accusées d’utiliser des drones explosifs dans les quartiers à majorité kurde. De plus, des déclarations des autorités annoncent des blessés civils suite à des bombardements. Ces événements ont poussé de nombreuses familles à fuir, cherchant à échapper aux combats.
Réactions et Déclarations Officielles
Le gouverneur d’Alep, Azzam Al-Gharib, a appelé les habitants à rester chez eux et à éviter les zones de conflit. Il a également annoncé travailler à une désescalade. Malgré cela, les violences se poursuivent.
D’autres sources, dont l’Observatoire syrien des droits de l’homme, rapportent des violations des droits humains dans ces zones conflictuelles. Leurs rapports soulignent l’isolement grandissant de ces quartiers en raison des renforts militaires.
Accord de Mars et Divergences Persistantes
En mars dernier, un nouvel accord a été signé entre les autorités syriennes et les FDS. Cet accord visait l’intégration des institutions civiles et militaires kurdes dans le cadre national. Cependant, les divergences persistantes ont freiné sa mise en œuvre effective.





