
Landslide Victory for Tanzanian President Amid Protests
Le 1er novembre 2025, le président tanzanien Samia Suluhu Hassan a remporté une victoire écrasante lors des élections nationales. Cependant, cette victoire a eu lieu dans un contexte de violences et de troubles qui ont éclaté lors des élections. Les résultats officiels, annoncés par la Commission électorale, indiquent que Hassan a obtenu 97,66 % des voix.
Cet événement marquant a lieu après que plusieurs principaux candidats ont été emprisonnés ou exclus du scrutin. Cela a entraîné des manifestations violentes à travers le pays. Alors que la cérémonie d’investiture devait se dérouler rapidement, la situation sur le terrain reste tendue et incertaine.
Contexte des Élections et Événements Violents
Selon les rapports, la journée de l’élection a été marquée par des troubles considérables. Les manifestants se sont opposés à la forte présence policière. On signale que des milliers de personnes ont pris d’assaut les rues, s’opposant à la réélection de la présidente. Cependant, les autorités soutiennent qu’elles n’ont pas utilisé la force excessive.
Une porte-parole du principal parti d’opposition, Chadema, a décrit cette victoire comme un « moquerie du processus démocratique ». John Kitoka a appelé à l’intervention d’une instance crédible pour superviser de nouvelles élections, affirmant que les résultats ne reflètent pas la volonté du peuple.
Les autorités gouvernementales ont en revanche minimisé les violences. Le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Thabit Kombo, a déclaré qu’aucun chiffre sur les décès n’était disponible, et a nié l’utilisation de force excessive contre les manifestants. Cependant, des organisations de défense des droits humains rapportent que près de 800 personnes auraient été tuées. Ces informations sont cependant difficiles à vérifier du fait d’une coupure totale de l’internet et de la restriction des médias.
Impact de la Crise et Réponses Internationales
Le climat de tension a conduit à un resserrement des libertés civiles. Le président Hassan, qui a succédé à John Magufuli en 2021, se trouve dans une situation délicate. Son ascension au pouvoir a déjà été marquée par des allégations de violations des droits humains. Des enlèvements de personnalités politiques et d’opposants se sont multipliés à l’approche des élections.
Les réactions internationales se font également entendre. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face aux rapports faisant état de décès et de blessures pendant les manifestations. Toutefois, la présidence de Hassan semble déterminée à maintenir l’ordre, malgré les appels à une enquête internationale sur le scrutin.
Alors que les informations continuent d’affluer, la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation en Tanzanie. La pression monte sur le gouvernement tanzanien pour qu’il réponde aux préoccupations concernant la violence qui a marqué cette élection. La question de la légitimité de la victoire d’Hassan reste au cœur des débats.





