Indigenous Protests Energize Climate Talks at COP30 in Belem

Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Belem lors de la COP30, exprimant leur colère face aux négociations climatiques au point mort. Ce mouvement a réveillé le débat sur les combustibles fossiles et les dommages causés aux communautés marginalisées.

Indigenous Protests Energize Climate Talks at COP30 in Belem

Le 15 novembre 2025, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Belem, au Brésil, lors des négociations de la COP30. C’était la première grande protestation à un sommet climatique de l’ONU en plusieurs années. Les participants, venant de diverses communautés, ont rythmé les rues avec de la musique entraînante. Les manifestations ont porté un message fort en période de discussions difficiles entre nations.

Une Mobilisation Historique

La mobilisation à Belem s’inscrit dans un contexte de tension croissante dans les négociations climatiques. Alors que la première semaine de discussions s’achevait sans avancées significatives, de nombreux groupes, notamment des peuples autochtones, ont exprimé leurs frustrations. Ils ont roulé une immense balle représentant la Terre dans les rues, attirant l’attention sur la crise climatique. Des slogans et chants dénonçant le secteur des combustibles fossiles ont également résonné dans le cœur de la ville.

Une Protestation Énergique

Les manifestants ont organisé une procession funéraire symbolique pour les combustibles fossiles. Déguisés en veuves en deuil, ils portaient trois cercueils étiquetés « charbon », « pétrole » et « gaz ». Ce spectacle visait à dénoncer les impacts de ces industries sur la planète. Cette protestation a été surnommée la « Grande Marche du Peuple » par les organisateurs.

Des Actions Automisées par les Peuples Autochtones

La mobilisation s’est intensifiée avec des actions menées par des groupes autochtones. Au début de la semaine, des manifestants ont pénétré dans le parc de la ville où se déroulaient les négociations, provoquant des confrontations avec la sécurité. Ces interventions ont mis en lumière les luttes des communautés autochtones dans la région amazonienne.

Les leaders autochtones appellent à des « réparations » pour les dégâts causés par les entreprises et gouvernements, en particulier pour les communautés marginalisées. Partout dans la foule, des pancartes pro-palestiniennes étaient également visibles, soulignant des solidarités intercommunautaires.

Les Défis des Négociations Climat

Les discussions à la COP30 ont été marquées par des désaccords notables, notamment autour des mesures commerciales et des cibles climatiques jugées faibles. Le président de la COP30 a reconnu qu’aucune percée n’avait été réalisée lors de cette première semaine. Il a précisé que le temps était compté et a exhorté les diplomates à éviter des manœuvres dilatoires.

Le Futur du Financement Climatique

Les pays se sont opposés concernant les exigences d’augmentation du financement climatique pour les États plus pauvres. Des nations comme le Danemark et le Royaume-Uni soutiennent la proposition du Brésil visant à établir une feuille de route pour l’élimination progressive des combustibles fossiles. Cependant, certains pays producteurs de pétrole, tels que l’Arabie Saoudite, s’opposent fermement à ces initiatives.

Conclusion

Cette mobilisation à Belem représente plus qu’une simple protestation ; elle incarne un appel à l’action et un rappel urgent de la nécessité de progrès face au changement climatique. Alors que les discussions continuent, la voix des peuples autochtones et des manifestants pourrait fortement influencer les décisions prises lors de cette COP30.

Sources

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