
TotalEnergies Accusé de Complicité dans des Crimes de Guerre au Mozambique
Une grave polémique entoure TotalEnergies au Mozambique. En effet, la compagnie est accusée d’être complice de crimes de guerre liés à son projet de gaz naturel liquéfié à Afungi. Ce projet a été suspendu en juillet 2021 suite à une attaque terroriste mortelle.
Les événements se sont déroulés dans une région fragile, confrontée à la violence des groupes armés comme Al-Shabaab. Après l’attaque, une force militaire conjointe, la Joint Task Force (JTF), a été déployée pour sécuriser le site. Cependant, cette situation a rapidement conduit à des abus.
Des Accusations de Violences et de Détentions Abusives
Des témoignages révèlent que des hommes fuyant les violences ont été capturés et détenus dans des conditions inhumaines. Des vidéos et des images satellites corroborent ces déclarations, montrant des personnes enfermées dans des conteneurs métalliques. Ces détentions ont duré plusieurs mois, alimentant un climat de peur et de désespoir.
Au moins cinq individus auraient trouvé la mort durant cette période, et de nombreuses personnes sont toujours portées disparues. Les violations des droits de l’homme signalées sont particulièrement alarmantes. Elles soulignent l’urgence d’une enquête approfondie et transparente.
Le Rôle de l’Enquête et des Médias
Le travail d’investigation réalisé par Politico et Le Monde joue un rôle crucial dans la mise en lumière de ces atrocités. Ces médias, avec le soutien du collectif SourceMaterial, ont été essentiels pour documenter les actes reprochés à la JTF et à TotalEnergies. Sans ces enquêtes, de nombreux faits pourraient rester inconnus et impunis.
Les implications de ces révélations pourraient avoir des conséquences significatives pour TotalEnergies. La société pourrait faire face à des poursuites, et la confiance du public, ainsi que des investisseurs, pourrait être remise en question.
Réactions et Conséquences Potentielles
Face à la montée des critiques, TotalEnergies a exprimé son engagement envers les normes de sécurité et les droits de l’homme. Néanmoins, ces promesses doivent être accompagnées d’actions concrètes pour restaurer la confiance. La communauté internationale surveillera ces développements de près.
La situation demeure tendue au Mozambique, où la sécurité et le respect des droits fondamentaux apparaissent comme des priorités critiques. Le gouvernement mozambicain doit faire face à la nécessité de protéger à la fois sa population et les investissements étrangers.
Conclusion
TotalEnergies, au cœur d’une controverse majeure, devra répondre à des accusations graves de complicité dans des crimes de guerre. Les résultats des enquêtes en cours et la réaction de la communauté internationale seront déterminants pour l’avenir de l’entreprise au Mozambique.





