
La COP30 de Belem : Tensions commerciales et décarbonation en première ligne
La 30e conférence mondiale sur le climat, COP30, se déroule à Belem, au Brésil, depuis le 6 novembre 2025. Cet événement met en lumière un enjeu clé : le lien croissant entre la durabilité environnementale et les intérêts commerciaux. Pour cette édition, le commerce a pris une place centrale dans les discussions des négociateurs. En effet, les termes liés au commerce ont été mentionnés plus souvent que ceux concernant les énergies fossiles.
Un tournant dans les négociations climatiques
Cette évolution est significative et représente une nouveauté pour les négociations climatiques. Dès l’ouverture de la COP30, il était évident que les questions commerciales seraient au cœur des débats. La présidence de la conférence a mis en place des consultations particulières afin de mieux cadrer ce sujet crucial. Des experts soulignent qu’il ne s’agit pas d’une récente préoccupation, car le lien entre commerce et climat figure dans les accords internationaux depuis la convention de 1992. Toutefois, l’intensification de ce enjeux au cours des dernières COP, notamment celles de Dubaï et de Bakou, a amplifié son importance.
Commerce et objectifs climatiques
Les participants à la COP30, tels que Dennis Snower de la Brookings Institution, affirment que la durabilité environnementale doit être liée aux dynamiques du commerce mondial. Cette vision est en train de redéfinir les priorités des acteurs économiques et politiques. En effet, les mesures protectrices liées aux guerres commerciales ont un impact direct sur les politiques de décarbonation.
- Le commerce mondial est désormais associé aux préoccupations climatiques.
- Les participants doivent balancer entre croissance économique et transition écologique.
- Des conflits d’intérêts émergent entre pays développés et en développement.
Les défis à relever pour une transition écologique
La COP30 aborde plusieurs défis cruciaux. Par exemple, les pays cherchent à répondre à la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en maintenant une croissance économique. Les pays en développement, en particulier, expriment des inquiétudes concernant leurs intérêts économiques. Le climat, donc, ne peut plus être considéré isolément des réalités économiques.
Conclusion : Vers une nouvelle ère de négociations climatiques
La COP30 de Belem nous montre à quel point les enjeux économiques et climatiques sont entrelacés. Les résultats des négociations pourraient avoir des répercussions significatives sur la manière dont les politiques climatiques seront élaborées dans le futur. Ainsi, cette conférence pourrait marquer un tournant décisif dans le paysage des négociations climat, soulignant le fait que les intérêts économiques ne doivent pas être négligés dans la quête de durabilité.





