
André Chandernagor, ancien ministre et premier président de la Cour des comptes, est mort à 104 ans
André Chandernagor a marqué l’histoire politique française. Il est décédé le 18 novembre 2025 à Aubusson, dans la Creuse. Ce décès a été annoncé à une date qui suscite beaucoup d’émotions et de souvenirs. Chandernagor avait 104 ans et laisse derrière lui un héritage considérable.
Un parcours exceptionnel
Né le 19 septembre 1921 à Civray (Vienne), André Chandernagor a grandi dans une famille modeste. Son père, artisan coutelier, lui inculque des valeurs de travail et de détermination. Très jeune, il excelle à l’école. Sa curiosité et son intelligence le conduisent à obtenir une mention bien au baccalauréat. En 1940, il s’inscrit à l’école coloniale du lycée Henri-IV à Paris. Son parcours académique impressionnant témoigne de son ambition.
Une carrière dans les hautes sphères
Au cours de sa carrière, André Chandernagor a occupé plusieurs postes importants. Il est notamment devenu le premier président de la Cour des comptes. Cette institution joue un rôle crucial dans le contrôle des finances publiques et l’évaluation des politiques publiques. En tant que président, Chandernagor a contribué à des réformes significatives, mettant l’accent sur la transparence et la rigueur financière.
Un homme de principes
Chandernagor avait une image de gentilhomme campagnard. Sa bonne humeur était contagieuse. Ce trait de caractère a profondément marqué ses collègues et amis. Il avait l’habitude de rappeler une anecdote familiale afin d’illustrer ses racines. L’un de ses ancêtres, un jeune esclave, avait été recueilli par un maréchal de Bussy en 1757. Cet ancêtre a été affranchi et a pris le nom de Charles-François Chandernagor-Bengale. Ainsi, il était fier de son héritage tout en s’immergeant dans la vie politique de son pays.
Un passionné de son époque
Au-delà de sa carrière politique, André Chandernagor était un homme de culture. Il s’intéressait à l’histoire, à la littérature et aux débats de société. Son parcours incarne un siècle de changements en France. À travers ses actions et ses convictions, il a été le témoin et l’acteur de transformations majeures.
Héritage et impact
La disparition d’André Chandernagor laisse un vide. Son engagement pour la transparence financière et sa vision pour la gouvernance seront des références pour les générations futures. Ses contributions à la Cour des comptes sont inestimables. Sa sagesse et son expérience manqueront à la communauté politique française.
Conclusion
La vie d’André Chandernagor témoigne d’une époque révolue mais importante. Il a su allier tradition et modernité, laissant un héritage durable. Son décès, à 104 ans, rappelle l’importance de ceux qui ont œuvré pour le bien commun dans l’ombre des institutions. Son parcours mérite d’être honoré par tous ceux qui s’intéressent à l’histoire politique de la France.





