Brazil launches global fund to reward rainforest protection

Le Brésil a lancé un nouveau fonds d'investissement pour récompenser les pays tropicaux protégeant leurs forêts. Des milliards en promesses ont été attirés.

Brazil launches global fund to reward rainforest protection

Le 6 novembre 2025, le Brésil a dévoilé un nouveau fonds d’investissement. Ce fonds, connu sous le nom de Tropical Forests Forever Facility (TFFF), vise à récompenser les pays tropicaux qui préservent leurs forêts tropicales. Cette initiative pourrait attirer des milliards de dollars en contributions, notamment de la part de la Norvège, d’Indonésie et de France.

Le président Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié le TFFF d' »initiative sans précédent » lors de son lancement à Belém. Cette ville brésilienne accueillera également le prochain sommet climatique de l’ONU, la COP30. Le nouvel objectif du Brésil est d’établir un fonds de 125 milliards de dollars qui distribuerait une part des bénéfices aux pays en développement pour chaque hectare de forêt préservé.

Investissements et promesses internationales

Avant son lancement, le Brésil avait promis 1 milliard de dollars, dans le cadre d’un objectif plus large de 25 milliards de dollars que le pays cherchait à obtenir de la part de gouvernements sponsors. Cependant, attirer d’autres investisseurs a été difficile. L’annonce de la non-participation du Royaume-Uni et des réserves exprimées par d’autres pays ont mis en lumière les incertitudes initiales.

Malgré cela, la Norvège a annoncé son intention d’investir jusqu’à 30 milliards de kroner, soit près de 3 milliards de dollars, sur une période de dix ans, tout en imposant certaines conditions à cette contribution. L’Indonésie a également promis 1 milliard de dollars et la France a engagé 500 millions d’euros, sous conditions. D’autres pays, comme le Portugal et l’Allemagne, ont aussi fait des promesses, bien que plus modestes.

Réponses critiques et ajustements de l’initiative

Certaines craintes ont été exprimées concernant la conception du fonds. Depuis son annonce, le Brésil a abaissé ses attentes à 10 milliards de dollars de contributions initiales. Pour attirer les financiers privés, le fonds exige des gouvernements qu’ils acceptent un niveau de risque accru.

Le mécanisme prévoit d’investir la somme cumulée principalement dans des obligations de marchés émergents. Cela vise à générer un rendement qui serait partagé entre les investisseurs et les pays tropicaux. Une préoccupation sous-jacente est de créer des flux de revenus fiables à long terme. Cela pourrait réduire les incitations économiques à abattre les forêts primaires riches en carbone et en biodiversité.

Un soutien crucial pour les pays tropicaux

Abe Assamoi, délégué de la Côte d’Ivoire à la COP30, a déclaré que ce fonds allait arriver à point nommé. Le Brésil a identifié plus de 70 pays en développement qui pourraient être éligibles aux paiements annuels. Ces pays doivent respecter des critères stricts, notamment maintenir un taux de déforestation en dessous d’un certain seuil.

Si ces pays réussissent à éliminer complètement la déforestation, les pays tropicaux tels que le Brésil, l’Indonésie et la République Démocratique du Congo pourraient potentiellement générer des centaines de millions de dollars par an chacun.

Pour conclure, Lula a affirmé : « Les forêts valent plus debout que coupées. » Il a ajouté qu’en quelques années, on pourraient voir les fruits de ce fonds. Ce moment sera significatif pour le Brésil, dans le cœur de l’Amazonie.

Sources

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