
Budget 2026 : Vers un compromis entre le gouvernement et la gauche ?
Le débat autour du budget 2026 s’intensifie actuellement. Le ministre démissionnaire de l’économie, Éric Lombard, met en avant la nécessité de trouver des compromis avec plusieurs forces de gauche, y compris le Parti socialiste. Cette déclaration a été faite le 4 octobre 2025, dans un contexte politique tendu, alors que Sébastien Lecornu cherche à éviter une censure imminente.
Un contexte politique tendu
Le ministre Lombard a souligné qu’il existe des pistes de compromis. Cependant, le Parti socialiste, dirigé par Olivier Faure, a exprimé des réserves. Lors de leur récente rencontre à Matignon, les dirigeants du PS ont jugé les propositions du gouvernement comme étant « très insuffisantes et alarmantes ». Cela souligne la difficulté de la tâche qui attend le gouvernement.
Les attentes du Parti socialiste
Les cadres du PS, réunis en bureau national, ont clairement indiqué qu’ils attendaient une réaction de la part du Premier ministre, d’ici mardi. Ils espèrent un discours sur la politique générale qui montre un réel intérêt du gouvernement à collaborer avec eux. Un participant à cette réunion a même déplacé la notion selon laquelle « ce n’est pas vers le Rassemblement national qu’il faut se tourner », mais vers eux.
Les points de rencontre possibles
Éric Lombard a proposé que le gouvernement et le PS travaillent autour de thèmes spécifiques. Ceux-ci incluent :
- La contribution des plus fortunés pour soutenir l’effort collectif,
- Des ajustements à la réforme des retraites,
- Le soutien au pouvoir d’achat des travailleurs.
Cependant, la possibilité de discussions est conditionnée. Lombard a précisé que seules les parties cherchant sincèrement à maintenir la stabilité nationale peuvent être parties prenantes. Cela semble viser des partis comme le Rassemblement national et La France insoumise, dont les demandes de dissolution du gouvernement sont constantes.
Renoncements significatifs du gouvernement
Une autre proposition importante a été faite par M. Lecornu. Ce dernier a choisi de ne pas recourir à l’article 49.3, qui permettrait de voter le budget sans un vote formel du Parlement. Cette décision est saluée par la gauche. Elle reflète une volonté d’inclure davantage les parlementaires dans le processus d’élaboration du budget.
Conclusion
La composition du nouveau gouvernement est encore incertaine. Éric Lombard lui-même pourrait ne pas rester en poste. Toutefois, il reste optimiste. Pour lui, des discussions sont possibles. Ce compromis, s’il se réalise, pourrait marquer un tournant dans la gestion des affaires publiques en France.





