Budget 2026 : Rejet massif des recettes par les députés en commission

L'examen de la partie recettes du budget 2026 a largement été rejeté par les députés. Ceci annonce des débats intenses à venir en hémicycle.

Budget 2026 : Rejet massif des recettes par les députés en commission

Dans la nuit du 22 au 23 octobre 2025, la commission des finances a largement rejeté la partie recettes du budget 2026. Ce vote intervient à l’approche d’un examen parlementaire plus large prévu pour novembre. La décision reflète des tensions politiques significatives entre les partis.

Contexte et vote en commission

Lors de cette session, on a observé un net clivage. La gauche et le Rassemblement National (RN) ont unanimement voté contre ce texte. Les Républicains (LR) ont également pris position contre, malgré l’implication de plusieurs de leurs ministres dans le gouvernement actuel. Dans ce contexte, seuls les députés Renaissance ont soutenu ce projet.

Le résultat du vote montre qu’11 députés ont soutenu la partie recettes tandis que 37 se sont opposés. Nombreux sont ceux qui se sont abstenus. Les débats autour de ce budget ont débuté lundi et se sont déroulés dans un climat jugé « de qualité ». Ils ont été marqués par des échanges soutenus sur l’avenir économique du pays.

Implications politiques et débats futurs

Ce rejet en commission ne fait qu’augmenter les incertitudes concernant le budget pour l’année 2026. Philippe Brun, représentant du Parti Socialiste, a jugé le budget « déséquilibré » pour les classes moyennes. Il a exprimé des doutes quant aux recettes promettant une meilleure affectation des fonds publics.

Au sein des Républicains, des voix se sont clairement élevées. Laurent Wauquiez a prévenu que le vote de son groupe n’était pas garanti. Jean-Didier Berger, député LR, a signalé que ce projet nécessitait des modifications avant d’être acceptable : « Dans l’attente d’un budget plus votable, nous voterons contre cette copie », a-t-il affirmé.

Éléments budgétaires critiqués

Le texte présenté en commission a su attirer des critiques, notamment en ce qui concerne les articles touchant aux collectivités territoriales. Des mesures importantes ont été supplantées, laissant une impression d’imprécision sur les futures dépenses d’État. Philippe Juvin, rapporteur général du budget, a soulevé des préoccupations à propos de la « pression fiscale » qui devra diminuer de 7 milliards d’euros, ce qui pourrait impliquer une réduction d’autant des dépenses.

Les mesures contestées

  • Suppression de l’abattement fiscal pour les retraités.
  • Modification du gel du barème de l’impôt sur le revenu.
  • Introduction de nouvelles taxes sur des géants de la tech.

Conclusions et éléments à surveiller

Le passage devant la plénière sera crucial pour l’avenir de ce budget. Les députés auront l’opportunité de rediscuter des nombreuses enjeux soulevés. Eric Coquerel a même qualifié le budget de « Frankenstein », laissant présager des débats difficiles à venir.

Sources

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