
La croissance européenne sur un rythme morose en 2025
Les perspectives économiques au sein de l’Union européenne (UE) ne sont guère encourageantes. En effet, la croissance semble stagner, avec des chiffres révélateurs concernant les trois principales économies du continent : l’Allemagne, la France et l’Italie. Ces pays peinent à enregistrer une augmentation de plus de 1 % par an, indiquant ainsi un ralentissement préoccupant. Dans cet article, nous analyserons les prévisions de la Commission européenne, publiées récemment et quels en sont les facteurs clés.
Contexte des prévisions économiques
Les dernières prévisions de croissance ont été publiées le 17 novembre 2025. L’année à venir devrait voir la croissance de l’UE atteindre 1,4 %. Cependant, cette amélioration serait temporaire, comme le montrent les chiffres pour la zone euro qui se limite à 1,3 %. Au cours du premier semestre 2025, l’UE a toutefois bénéficié d’une hausse significative de ses exportations.
Cependant, cela a été suivi par des décisions des États-Unis d’augmenter les droits de douane, affectant directement les relations commerciales et les exportations européennes. Ce retournement a jeté une ombre sur les attentes optimistes initiales.
Les prévisions pour les années suivantes
Pour 2026, les prévisions de Bruxelles sont moins favorables. La Commission européenne attend désormais une croissance de 1,4 % en moyenne pour les Vingt-Sept. Parallèlement, pour la zone euro, le chiffre se positionne à 1,2 %. Ces ajustements mettent en lumière les défis persistants auxquels fait face l’UE.
En 2027, les chiffres devraient montrer une légère amélioration, avec une croissance projetée de 1,5 % pour l’ensemble de l’UE. Pour la zone euro, la prévision est de 1,4 %. Ces prévisions pourraient toutefois être sujets à des changements en raison de l’environnement économique volatile.
Facteurs influençant la croissance
Selon Valdis Dombrovskis, le commissaire à l’économie, l’environnement externe constitue un facteur déterminant. L’augmentation des droits de douane par les États-Unis crée un climat difficile pour les exportations. De plus, l’appréciation de l’euro complique encore les échanges commerciaux.
Dombrovskis note également que les barrières commerciales ont atteint des niveaux historiques. Cela a incité des pays comme la Chine à réorienter leurs exportations vers l’Europe, exploitant ainsi les faiblesses structurelles des marchés européens.
Les dépendances de l’UE, notamment dans le domaine des terres rares, posent un risque supplémentaire. En effet, ces enjeux rendent l’Europe vulnérable face à des blocages potentiels de la part de pays clés dans ces secteurs.
Conclusion
En résumé, la croissance de l’Union européenne semble s’installer sur un rythme modeste. Les défis économiques, exacerbés par un environnement international difficile, inhibent des perspectives plus optimistes. Ces dynamiques complexes nécessitent une attention continue de la part des décideurs. L’UE devra s’adapter rapidement pour ne pas se laisser distancer par des opportunités de croissance sur d’autres marchés.





