À partir de 11 h 31, les femmes travaillent gratuitement jusqu’à la fin de l’année
Le 10 novembre 2025, un événement symbolique a lieu concernant les inégalités salariales. À 11 h 31 et 22 secondes, les femmes cessent de recevoir un salaire pour le reste de l’année. Cette initiative est soutenue par la newsletter Les Glorieuses, qui souligne que les femmes gagnent en moyenne 14,2 % de moins que les hommes dans le secteur privé.
Une symbolique puissante pour dénoncer les écarts de salaires
Cette décision vise à mettre en lumière les différences de rémunération qui persistent dans le monde du travail. Les statistiques révélées par l’Insee montrent que l’écart salarial total, prenant en compte tous les temps de travail, atteint même 22,3 %. Cela reflète des inégalités structurelles, où les femmes se trouvent souvent dans des emplois à temps partiel, moins bien rémunérés et sous-valorisés.
L’initiative, lancée par Les Glorieuses, a été conçue pour sensibiliser le grand public à cette problématique. À travail égal et compétence similaire, l’écart salarial est réduit à 3,8 % au sein des mêmes entités. Cela prouve qu’il est possible de réduire les écarts, mais que des efforts supplémentaires sont nécessaires pour atteindre l’égalité.
Une amélioration lente mais notable
Depuis les années 2000, les inégalités salariales ont diminué, mais elles restent significatives. En 1995, les femmes gagnaient 22,1 % de moins que les hommes. En trente ans, l’écart a baissé de plus de 7 points. Cependant, à ce rythme, il serait nécessaire d’attendre jusqu’en 2167 pour atteindre l’égalité salariale complète.
Les Glorieuses alertent sur le fait qu’une telle attente est inacceptable. Favoriser l’égalité salariale est essentiel non seulement pour les femmes, mais pour l’ensemble de la société. L’initiative du 10 novembre est un appel à l’action pour réduire ces inégalités professionnelles.
Vers un avenir égalitaire ?
Pour avancer vers une égalité réelle entre les sexes, plusieurs mesures pourraient être mises en œuvre. Par exemple, l’extension du congé paternité pourrait encourager une répartition plus équilibrée des responsabilités familiales. De plus, des politiques visant à valoriser les métiers souvent occupés par des femmes pourraient contribuer à réduire l’écart salarial.
Il est crucial de continuer à sensibiliser sur cette thématique de l’égalité salariale. Des mouvements comme celui des Glorieuses jouent un rôle d’éclaireurs en amenant ces questions sur la scène publique. Ils rappellent que l’égalité ne devrait pas être un objectif lointain, mais une réalité tangible.
