Grève à Le Parisien contre la vente au groupe Bolloré

La rédaction du Parisien vote une grève pour protester contre un projet de vente au groupe Bolloré. Les syndicats exigent également des embauches en CDI.

Grève à Le Parisien contre la vente au groupe Bolloré

Le 25 septembre 2025, la rédaction de Le Parisien a voté une grève pour protester contre une éventuelle vente au groupe Bolloré. Cette décision intervient alors que des inquiétudes croissantes sont exprimées au sein de la rédaction. Les syndicats exigent également 17 embauches en CDI pour pallier le manque de personnel.

Contexte de la grève

La grève a été adoptée par 187 salariés, représentant 72,5 % des participants à l’assemblée générale. Elle s’étendra jusqu’au vendredi 26 septembre à 23 h 59. Les délégués syndicaux sont en attente d’un rendez-vous avec la direction du groupe Les Echos-Le Parisien. La situation est préoccupante, car il est impossible de confirmer si les éditions du vendredi et du samedi seront publiées.

Les craintes autour d’une vente

La rumeur de la vente du quotidien à Vincent Bolloré est devenue plus pressante depuis début septembre, notamment après la publication d’un article du magazine Challenges. Les journalistes craignent qu’une telle vente nuise à l’intégrité éditoriale de l’entreprise.

Selon une lettre ouverte signée par de nombreux journalistes et syndicats, céder le Parisien au groupe Bolloré serait un affront à la pluralité de l’information en France. Les signataires évoquent le risque de voir le quotidien livré à une idéologie militante d’extrême droite.

Réactions de la direction

Pierre Louette, PDG du groupe Les Echos-Le Parisien, a affirmé lors d’une rencontre avec les représentants du personnel qu’il n’y avait pas de processus de vente en cours, à sa connaissance. Cependant, cette assurance n’a pas apaisé les inquiétudes des salariés.

Préoccupations additionnelles

Outre les rumeurs de vente, les syndicats s’inquiètent de la direction qui semble remplacer des postes par des contrats temporaires. Ceci est particulièrement préoccupant dans le cadre d’un plan de réorganisation qui vise à supprimer près de 40 postes au sein de la rédaction. Lors d’une grève en mars, les employés avaient déjà fait part de leur mécontentement face à ces conditions de travail.

Conclusion

La situation à Le Parisien est complexe. Alors que la grève s’intensifie, les employés cherchent à sauvegarder l’héritage éditorial du quotidien. Les conversations avec la direction sont essentielles pour assurer un avenir serein pour les employés et pour maintenir la qualité de l’information. La délibération sur la vente à Bolloré est un tournant potentiel qui pourrait redefinir le paysage médiatique français.

Sources

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