
Un homme condamné à dix-huit ans de prison pour viols à Paris
Le 26 septembre 2025, une cour criminelle de Paris a condamné un homme de 27 ans, Jordy Goukara, à dix-huit ans de prison pour deux viols. Ces agressions ont eu lieu le 11 novembre 2023, le même jour et à quelques minutes d’intervalle.
Une des victimes désignées est Claire Geronimi, qui, à l’époque, était consultante en finance. Elle est maintenant engagée politiquement auprès d’Éric Ciotti et se bat pour les droits des femmes face aux violences sexuelles.
Les faits du dossier
Les viols se sont déroulés dans le hall d’immeubles situés à Paris. Les victimes, menacées par un couteau artisanal, n’auraient pas pu se défendre. Selon l’avocat de la seconde victime, ces agressions ont été qualifiées de viols en concours. Cette décision est rare, car elle implique des violations graves d’un même individu en peu de temps.
Le procès de trois jours s’est tenu devant une cour composée de cinq magistrats professionnels. Les témoignages ont révélé que Goukara se comportait comme un prédateur ce jour-là. Il avait affirmé qu’il « avait envie de femmes » et errait dans Paris à la recherche de victimes.
Répercussions sur les victimes
Après cette agression, Claire Geronimi a changé de parcours. Elle est devenue une figure médiatique, dénonçant les pratiques liées aux obligations de quitter le territoire (OQTF) en France. De plus, elle a créé une organisation de soutien pour les femmes victimes de violences. Actuellement, elle occupe le poste de vice-présidente au sein de l’Union des droites pour la République (UDR), ralliant des valeurs conservatrices.
Son avocat, Maître Romain Vanni, a expliqué que la gravité de la peine infligée à Goukara est un message fort. « Dix-huit ans de réclusion, une interdiction du territoire. Une peine plus lourde que je n’osais l’imaginer. La justice a prouvé qu’elle pouvait être à la hauteur », a-t-elle souligné sur les réseaux sociaux après le verdict.
Contexte judiciaire et sociale
Les cas de viols sont souvent sous-médiatisés, mais ce procès a suscité de nombreuses réactions. Le jugement représente non seulement un espoir pour les victimes d’agressions sexuelles, mais aussi un débat autour de l’efficacité de la justice face aux violences faites aux femmes. Les organisations de défense des droits des femmes soulignent que de telles décisions judiciaires sont essentielles pour encourager les victimes à dénoncer les agressions.
Conclusion
La condamnation de Jordy Goukara à dix-huit ans de prison marque une avancée significative dans la lutte contre les violences sexuelles en France. Claire Geronimi, en faisant de son expérience un combat politique, incarne l’engagement nécessaire pour sensibiliser la population à ces problématiques graves. La vigilance et l’implication de la société sont cruciales pour soutenir les victimes et prévenir de futures agressions.