
India scarred by neighboring Gen Z upheavals
Les récents soulèvements dans des pays voisins tels que le Sri Lanka, le Bangladesh et le Népal n’ont pas encore touché l’Inde. Toutefois, ces événements signalent de sérieux avertissements pour cette nation clé du sous-continent. Alors que l’Inde a jusqu’à présent échappé à une vague d’agitation semblable, la question demeure ouverte : parviendra-t-elle à rester en dehors du cycle d’instabilité qui affecte ses voisins ?
Un contexte de troubles régionaux
Entre la chute des gouvernements et les crises économiques, l’Asie du Sud traverse une période troublée. En 2022, le Sri Lanka a connu un effondrement économique, suivi par les révoltes au Bangladesh durant l’été 2024. Plus récemment, en septembre, le Népal a grevé un climat de tension similaire. Ces bouleversements révèlent un schéma qui pourrait sérieusement préoccuper New Delhi.
Les causes profondes de ces révoltes partagent plusieurs points communs, notamment le chômage élevé parmi les jeunes. En Inde, qui compte 1,4 milliard d’habitants et où près de la moitié de la population a moins de 28 ans, ce défi est particulièrement prononcé.
Des inégalités croissantes
Selon le Centre for Monitoring Indian Economy, l’Inde enregistre des taux de chômage alarmants chez les jeunes. Près d’un jeune sur deux, âgé de 20 à 24 ans, est sans emploi. Chaque année, environ 10 millions de jeunes rejoignent le marché du travail, et malgré une croissance de 7,8 % au premier trimestre de l’année 2025-2026, le pays peine à créer des emplois suffisants.
Ce phénomène de chômage croissant est exacerbé par un manque d’intégration économique pour les jeunes. La frustration qui a conduit à des manifestations violentes dans les pays voisins pourrait aussi éclore en Inde si ces conditions persistent. Les jeunes, qui aspirent à un avenir plus prometteur, se retrouvent désillusionnés face à l’absence d’opportunités.
Les leçons à tirer des voisins
Les manifestations à travers la région mettent en évidence un besoin urgent d’améliorer les conditions de vie des jeunes. En Sri Lanka, les difficultés économiques et le manque de perspective ont été des catalyseurs de révolte. De même, le Bangladesh a vu des manifestations face à des inégalités croissantes. L’Inde, dans ce contexte, doit tirer des leçons pour éviter de rencontrer des troublent similaires.
Les décideurs indiens ont la responsabilité de prendre conscience de la gravité des revendications exprimées par les jeunes et de répondre adéquatement. Ignorer ces signaux pourrait ouvrir la voie à une agitation sociale.
Conclusion : la nécessité d’une réforme
La situation actuelle appelle à des réformes profondes. Pour éviter d’être entraînée dans la tourmente, l’Inde doit rapidement développer des stratégies pour intégrer davantage de jeunes dans son économie. Des initiatives visant à stimuler l’emploi et à améliorer l’éducation sont cruciales.
En somme, gardant un œil sur les événements dans le voisinage, l’Inde doit travailler à bâtir un avenir solide pour sa jeunesse. L’avenir du pays dépend de la capacité à transformer ces défis en opportunités.





