Maduro Critiques US-Trinidad Military Drills and Calls for Mobilization
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a exprimé de vives critiques suite aux nouvelles manœuvres militaires conjointes des États-Unis et de leur allié Trinidad-et-Tobago. Ces exercices sont qualifiés d' »irresponsables ».
Cette déclaration survient dans un contexte de renforcement de la présence militaire américaine dans les Caraïbes. Selon Maduro, les récentes activités militaires des États-Unis viseraient à renverser son gouvernement.
Un Contexte de Tensions Militaires
Les exercices militaires prévus, qui s’étendent du 16 au 21 novembre, suscitent des inquiétudes. Maduro a appelé ses partisans à une mobilisation par le biais de veillées et de manifestations dans les rues. Cela fait suite à un exercice antérieur en octobre, lorsque des navires de guerre américains ont été vus à proximité des côtes vénézuéliennes.
Caracas considère ces manœuvres comme une provocation. Un destroyer lance-missiles américain avait auparavant accosté à Trinidad pendant quatre jours pour des exercices militaires, renforçant les craintes de tension accrue.
Actions et Réactions
Les États-Unis ont récemment intensifié leur déploiement militaire en Amérique latine. Plus de mille soldats ont été envoyés, ainsi que des avions de chasse. Les forces américaines ont également lancé des frappes sur des embarcations soupçonnées d’être impliquées dans le trafic de drogue. Au total, au moins 80 personnes auraient été tuées au cours de ces opérations, bien que Washington n’ait pas fourni de preuves concrètes concernant l’identité des cibles.
En réponse à ces développements, Maduro a déclaré lors de sa prise de parole à Caracas : « Le gouvernement de Trinidad-et-Tobago a de nouveau annoncé des exercices irresponsables. Cela menace la souveraineté d’un pays comme le Venezuela. Nous ne nous laisserons pas intimider. »
La Position Américaine
La Maison Blanche, par le biais du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, a justifié l’opération militaire comme visant les « narco-terroristes » de la région. Cependant, les détails et la nature de cette opération n’ont pas été clairement établis. Cela laisse place à de nombreuses interrogations quant aux véritables motivations derrière cette présence militaire.
Les critiques s’intensifient également de la part d’organisations de défense des droits humains, qui qualifient ces frappes de violations du droit international. L’urgence de la situation appelle donc à une analyse minutieuse des impacts sur la paix et la stabilité dans la région.
