
Mobilisation des associations en France pour alerter sur leur situation financière
Ce samedi, les associations françaises se mobilisent pour attirer l’attention sur leur situation financière préoccupante. Ce mouvement est orchestré par le Mouvement associatif, regroupant 700.000 associations, et vise à dénoncer les coupes budgétaires qui mettent en péril leurs activités.
Contexte de la mobilisation
Les rassemblements sont prévus dans plus de 70 villes à travers le pays. À Paris, ils débuteront à 14 heures sur la place Stalingrad. Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, souligne l’urgence de la situation : « Les difficultés financières ne sont plus absorbables, ça ne tient plus ».
Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte de crise inflationniste, qui affecte directement les charges des associations. De plus, les pouvoirs publics réduisent leurs soutiens financiers, ce qui menace la pérennité de nombreuses organisations.
L’impact de la crise sur les associations
Les associations, qui œuvrent dans divers secteurs tels que l’aide aux précaires, la défense des droits des femmes et l’accès au sport, constatent une dégradation de leurs finances. Une étude réalisée en septembre par le Mouvement associatif révèle que près de 30% des associations employeuses disposent de moins de trois mois de réserve de trésorerie.
Conséquences sur les activités des associations
La diminution des ressources conduit déjà à des réductions d’activités, des suppressions d’emplois, ainsi que des reports d’investissements. Les cotisations des membres augmentent, ce qui peut affecter encore davantage leur capacité d’action.
Le secteur associatif repose sur 1,9 million de salariés et 20 millions de bénévoles, ce qui en fait un pilier essentiel de la société française. Les implications de ces coupes pourraient donc toucher de nombreux aspects de la vie quotidienne, tant pour les bénéficiaires que pour les travailleurs de ce secteur.
Appel à l’action des pouvoirs publics
Face à cette situation alarmante, le Mouvement associatif appelle les pouvoirs publics à réagir. La préservation de ces soutiens financiers est devenue cruciale pour maintenir les services et les programmes d’aides que proposent les associations.
Claire Thoury insiste sur l’importance des associations : « Elles rendent le quotidien plus agréable ou moins douloureux, sans elles, des besoins sociaux ne seront pas couverts ». Le mouvement d’aujourd’hui vise donc à faire entendre cette voix, souvent négligée.





