Novasco : le tribunal approuve la cession partielle au consortium Métal Blanc

Le tribunal de Strasbourg a validé la cession partielle de Novasco au consortium dirigé par Métal Blanc, impactant des milliers d'emplois.

Novasco : le tribunal approuve la cession partielle au consortium Métal Blanc

Le 17 novembre 2025, le tribunal de Strasbourg a pris une décision importante concernant Novasco, l’ancien Ascometal. Cette décision valide la cession partielle de l’entreprise à un consortium d’investisseurs mené par Julien Baillon, le dirigeant de Métal Blanc. Cela marque un tournant significatif pour l’aciériste en difficulté et pour ses employés.

Contexte de la décision

La cession approuvée inclut la reprise d’un unique site, celui de Lefrinckoucke, situé près de Dunkerque. Ce site emploie actuellement 144 salariés. En revanche, les trois autres usines de l’entreprise sont vouées à la liquidation. Cela entrainera environ 500 licenciements, une situation délicate pour de nombreux travailleurs et leurs familles.

La chambre commerciale du tribunal judiciaire n’a pas détaillé sa décision, mais l’impact de cette cession est déjà largement ressenti dans le secteur. La décision du tribunal reflète les défis économiques auxquels Novasco doit faire face.

Conséquences pour les employés

La liquidation des autres sites, à Saint-Etienne, Custines et Hagondange, est une nouvelle inquiétante pour les employés concernés. Beaucoup de ces salariés doivent désormais envisager d’autres options professionnelles. Les employés de Lefrinckoucke, bien que sauvés pour le moment, restent inquiets concernant la pérennité de leur site.

Aperçu du consortium Métal Blanc

Le consortium dirigé par Métal Blanc a mis en avant son engagement envers l’industrie locale. Julien Baillon, à la tête de cette PME ardennaise, espère revitaliser les activités du site de Lefrinckoucke. Le consortium se donne pour objectif de redynamiser l’acier en France, un secteur qui a récemment connu une période difficile.

Les intentions de ce consortium pourraient apporter des solutions à long terme. Ils pourraient également offrir des perspectives d’emploi stables pour le personnel restant. Cela dit, l’avenir reste incertain pour beaucoup qui attendent des clarifications.

Réactions du secteur et perspectives

Cette décision a suscité des réactions variées au sein de l’industrie. De plus en plus de voix s’élèvent pour alerter sur la situation critique de l’acier en France. De nombreux acteurs du secteur expriment leurs inquiétudes concernant la viabilité des usines restantes. Les fermetures et les cessions pourraient mettre à mal les capacités industrielles du pays.

En effet, la consolidation du secteur semble inévitable. Les petites entreprises doivent souvent s’allier ou faire face à des difficultés majeures. Avec l’évolution de la demande, l’industrie de l’acier doit s’adapter rapidement pour survivre.

Conclusions sur l’avenir de Novasco

Alors que Novasco avance sous la direction du consortium, plusieurs questions demeurent. La pérennité de l’usine de Lefrinckoucke sera déterminante pour l’emploi local. Les défis de la restructuration resteront à surveiller, notamment en ce qui concerne les effets sur la région et les communautés voisines.

Les semaines à venir pourraient apporter plus de clarté sur les mesures prises par Métal Blanc pour assurer la profitability de l’usine. Tout cela arrive à un moment où l’industrie, tout entière, doit redoubler d’ingéniosité pour faire face aux réalités économiques actuelles.

Sources

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