NovAsco : Trois Offres de Reprise Partielle Sont Déposées, Inquiétudes à Hagondange
La situation de l’entreprise NovAsco, située à Hagondange en Moselle, est devenue préoccupante. Le 24 octobre 2025, la PME Métal Blanc a annoncé qu’elle ne soumettrait pas d’offre pour reprendre entièrement le groupe. Cet événement a soulevé des craintes parmi les salariés et les acteurs économiques locaux.
Un avenir incertain pour NovAsco
La décision de Métal Blanc, un acteur soutenu par un collectif d’industriels, est révélatrice d’une tendance inquiétante. L’investisseur privilégie désormais le site de Leffrinckoucke, dans le Nord, au détriment des autres installations, notamment l’aciérie de Hagondange.
Le site d’Hagondange, qui employait 450 personnes, est à l’arrêt depuis la mi-juillet. L’extraction des coûts de production a dépassé les revenus générés. À ce jour, le marché de l’acier traverse une période difficile. Le dérèglement économique actuel met en lumière les défis à relever pour maintenir une production viable.
Les enjeux de la sidérurgie européenne
La sidérurgie européenne, en crise, a vu ses investissements largement menacés. Les incertitudes politiques et économiques, couplées à une demande en berne, nuisent à la rentabilité des entreprises. Un rapport de l’Union européenne a même souligné l’impact de ces facteurs sur la filière.
Les ouvriers de NovAsco vivent cette période avec une grande inquiétude. Ils espèrent une reprise, mais les éléments ne se dessinent pas de manière favorable. Plusieurs membres des équipes de Métal Blanc ont constaté la vétusté des installations lors de visites. Ces visites avaient pour but d’évaluer le potentiel de reprise, mais le constat est amer.
L’analyse des opportunités
Les équipes de Métal Blanc ont élaboré un diagnostic détaillé du site. Ce diagnostic incluait une analyse des outils de production, une enquête auprès des clients et des fournisseurs, ainsi que des études de marché approfondies. Néanmoins, ces observations amènent à redouter l’avenir de l’aciérie.
Les attentes économiques sont peu encourageantes pour le secteur. La concurrence sur le marché mondial, ainsi que les surcapacités, pèsent sur les entreprises établies. De surcroît, la transition énergétique impose des critères supplémentaires, souvent lourds à porter pour les sociétés traditionnelles.
Conclusion
Le sort de NovAsco est symptomatique d’une période de turbulences pour le secteur de la sidérurgie. Alors que trois offres de reprise partielle ont été déposées, la situation reste critique. Les salariés attendent des nouvelles rassurantes, mais les perspectives demeurent incertaines. Le soutien des industriels régionaux, ainsi que des initiatives gouvernementales, pourrait s’avérer crucial pour le rétablissement de l’activité dans la région.
