
La Précarité au Maroc : Un État des Lieux Inquiétant
Le Maroc traverse une période marquée par des manifestations croissantes, principalement incarnées par la génération Z. Ces mobilisations s’inscrivent dans un contexte plus large de contestations face aux inégalités et à l’incapacité de l’État à répondre aux besoins de sa population.
Un Diagnostic Alarmant
Samira Mizbar, spécialiste en évaluation des politiques publiques, souligne que les données officielles ne reflètent pas la réalité de la précarité. Elle insiste sur le fait que cette précarité touche une grande partie de la population, y compris les classes moyennes. Cette situation résulte d’un abandon de l’État face à des politiques libérales non régulées.
Au cours des dernières années, la croissance du libéralisme non contrôlé a exacerbé les inégalités sociales. Les jeunes de la génération Z expriment leur désespoir et leur frustration face à ce système. Ils revendiquent des changements notables et une réévaluation de la manière dont l’État gère la société.
Les Effets sur la Population
Le climat actuel de contestation s’explique également par la perception d’une violence latente de l’État. Les critiques se concentrent sur une approche technocratique qui favorise les intérêts des lobbys, réduisant ainsi la voix des partis politiques et des citoyens dans le processus décisionnel.
Des institutions telles que le Haut-Commissariat au plan et la Cour des comptes ont depuis longtemps souligné ces problématiques. Leurs rapports, souvent non pris en compte, dressent un tableau sombre des conditions de vie au Maroc.
Un État en Déclin
Le consensus parmi les analystes est que la situation socio-économique se détériore. Les recommandations émises par les organismes de surveillance sont régulièrement négligées. Cela engendre une perte de confiance parmi les citoyens envers leurs dirigeants.
Il est essentiel de comprendre que ces tensions ne sont pas apparues du jour au lendemain. Elles résultent d’années de mécontentement face à des politiques inefficaces. Les jeunes, en particulier, se sentent désemparés, ce qui alimente leur désir de changement.
Conclusion : Appel à l’Action
Pour avancer, le Maroc doit écouter les voix de ses jeunes. Un dialogue ouvert entre le gouvernement et la société civile est nécessaire. Les défis sont nombreux, mais avec une approche collective, il est possible de surmonter ces crises.





