
Proust et ses Éditeurs : « Correspondance » et « Lettres Retrouvées »
Deux récents ouvrages mettent en lumière la relation entre Marcel Proust et ses éditeurs. Les livres « Correspondance » et « Lettres retrouvées. 1912-1922 » explorent en profondeur cette dynamique. Ils révèlent, entre autres, les défis de la phase prééditoriale de ses œuvres.
Les Ouvrages Précis
Le premier livre, « Correspondance », est UN travail édité par Pascal Fouché, publié chez Grasset. Cette œuvre de 538 pages est disponible pour 25 € en version physique et 17 € en version numérique. Le second, titré « Lettres retrouvées. 1912-1922 », également édité par Pascal Fouché, est un recueil des lettres envoyées par Proust, affichant un prix de 21 € pour ses 238 pages.
Phase Prééditoriale : Entre Création et Édition
La phase prééditoriale désigne la période où un manuscrit est finalisé avant sa publication. Cela inclut les corrections nécessaires et les ajouts éventuels. En mars 1913, Proust a décidé de publier « Le Temps perdu ». Bernard Grasset, son éditeur, ne s’attendait pas à de telles révisions et ajouts de sa part. Proust souhaitait affiner son texte, même au prix de payer pour de multiples jeux d’épreuves.
Une Écriture en Évolution
Cette dynamique de création montre un écrivain engagé et passionné. La genèse de l’œuvre de Proust est marquée par une accumulation de détails et d’idées. Cependant, les interactions avec les éditeurs ont également joué un rôle crucial, montrant un autre aspect de cette phase.
Relations avec les Éditeurs
Les échanges entre Proust, Grasset et Gallimard soulignent des éléments moins souvent explorés. La correspondance avec Grasset montre comment il a aidé l’écrivain à publier « Du côté de chez Swann ». Ce livre est paraît en novembre 1913, marquant un tournant important dans la carrière de Proust. Gallimard, quant à lui, a pris le relais en 1912. Ce dernier a su séduire Proust à un moment crucial, lui permettant de remporter le prix Goncourt en 1919 pour « À l’ombre des jeunes filles en fleurs ».
Les Alliances Commerciales et Artistiques
Ce passage d’un éditeur à un autre évoque également des choix stratégiques. Bien qu’il puisse apparaître lucrative, la relation entre un écrivain et son éditeur est souvent complexe. Cela soulève des questions sur le potentiel mercantile de ces accords. Mais, ils sont aussi inextricablement liés à la création littéraire. Proust, en réfléchissant à la forme de son travail, a changé le paysage littéraire français.
Conclusion
Les ouvrages « Correspondance » et « Lettres retrouvées » offrent ainsi une vision unique sur la relation entre Proust et ses éditeurs. Ils permettent d’appréhender les enjeux de la création littéraire à cette époque. En somme, ces livres sont essentiels pour comprendre l’évolution de son œuvre, tant sur le plan personnel qu’éditionnel.





