Se lever trois minutes toutes les trente minutes pour préserver sa santé : les recommandations de l’Anses

L'Anses recommande de se lever trois minutes toutes les trente minutes pour lutter contre la sédentarité. Cette nouvelle directive s'appuie sur des études récentes sur les effets de la position assise prolongée.

Se lever trois minutes toutes les trente minutes pour préserver sa santé : les recommandations de l’Anses

La sédentarité est un enjeu croissant de santé publique. En France, les études montrent que le temps passé assis est alarmant. En effet, les Français passent en moyenne sept heures par jour assis. Pire, 38 % d’entre eux dépassent les huit heures quotidiennes. Ce phénomène est largement attribué à l’augmentation du temps d’écran, qui alimente ce que certains experts nomment « addiction à la chaise ».

Face à cette problématique, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a formulé de nouvelles recommandations. Publiées le 8 octobre, ces directives conseillent aux adultes de se lever pendant trois à cinq minutes toutes les trente minutes. Cette mesure vise à atténuer les effets négatifs associés à la sédentarité prolongée.

Des recommandations qui évoluent

Les précédentes recommandations de l’Anses datent de 2016. À l’époque, le conseil était d’interrompre les périodes prolongées en position assise ou allongée toutes les quatre-vingt-dix à cent-vingt minutes. Cet appel à l’action était soutenu par une campagne de Santé publique France. Le message principal était : « Ne restez pas assis trop longtemps, prenez le temps de marcher un peu toutes les deux heures ». Ces nouvelles recommandations, plus strictes, devraient attirer l’attention des professionnels de santé et du grand public.

Une approche fondée sur la recherche

Cette mise à jour des recommandations s’appuie sur une analyse de 76 études scientifiques menées entre 2016 et avril 2025. Les travaux évalués mettent en lumière les effets néfastes de la sédentarité. La sédentarité est désormais définie comme un temps d’activité inférieur aux conseils de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle est distincte de l’inactivité physique, soulignant l’importance de réduire le temps passé assis.

Les experts conseillent ainsi de privilégier les déplacements courts à pied, d’opter pour les escaliers et de faire des pauses actives régulières. Par ailleurs, il est recommandé d’alterner les positions (assis, debout, en mouvement) tout au long de la journée. Ces petits gestes ont un impact positif sur la santé à long terme.

Un message important pour la santé publique

Ces recommandations révisées interviennent dans un contexte où la sensibilisation à la sédentarité est cruciale. Avec l’augmentation des modes de vie sédentaires, il est essentiel d’encourager des habitudes plus actives. La santé publique est directement affectée par le temps passé sans mouvement, surtout dans un monde de plus en plus connecté.

Les professionnels de la santé et les institutions doivent intégrer ces nouvelles lignes directrices dans leurs pratiques. Cela pourrait passer par des initiatives visant à encourager les pauses actives sur le lieu de travail, dans les écoles et à la maison. De plus, il est important d’informer le grand public sur les dangers de la sédentarité.

Conclusion

Pour améliorer notre santé, il est impératif de réduire le temps passé assis. Les nouvelles recommandations de l’Anses mettent en avant l’importance de se lever fréquemment. En intégrant de courtes pauses actives dans notre quotidien, nous pouvons mieux préserver notre bien-être. Ainsi, il est vital d’adopter ces conseils pour lutter contre les effets néfastes de notre mode de vie sédentaire.

Sources

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