La vie d’après de François Molins, symbole de la lutte antiterroriste en France
François Molins incarne la lutte antiterroriste en France entre 2012 et 2018. À l’approche des commémorations du 13-Novembre, cet ancien procureur de Paris a pris du recul. Retraité depuis juin 2023, il reste actif en tant que défenseur de la démocratie.
Âgé de 72 ans, il a su se réadapter à sa nouvelle vie. Ce week-end, il s’illustre en allant à une salle d’escalade à la périphérie de Paris. Bien que son petit-fils ne soit pas présent, Molins a décidé de gravir les murs de cette salle. Il préfère l’atmosphère calme et intellectuelle de l’endroit.
Une carrière marquée par les attentats
Entre 2012 et 2018, Molins a fait face à une période sombre pour la France. Son rôle majeur dans la gestion des attentats a du poids. Il a ouvert une enquête sur Jérôme Cahuzac en 2013. Cette action a entraîné une grande agitation médiatique.
Le procureur a toujours maintenu un équilibre entre sa vie professionnelle et ses passions personnelles. Ainsi, l’escalade lui permettait d’échapper au stress de son travail. Il dit avoir trouvé une « forme de zénitude » dans cette activité. Il pratiquait régulièrement, même pendant ses années les plus intenses.
Un nouveau chapitre pour François Molins
Depuis son départ à la retraite, Molins explore de nouveaux horizons. Il se concentre sur ses activités personnelles, notamment l’alpinisme. Son engagement dans la lutte antiterroriste reste fort. Il s’efforce de rester un acteur public engagé dans la société.
Molins a réaffirmé son intention de vivre pleinement cette nouvelle vie. Il déclare qu’il a « rompu » avec le passé. Adopter cette philosophie la permet de mieux appréhender les défis présents.
À l’heure actuelle, alors qu’il gravite dans de nouveaux cercles, il porte toujours en lui les leçons des années difficiles. Et bien que retiré du premier plan, ses convictions demeurent intactes.
