Visit Landmark de la Syrie: le président Sharaa aux États-Unis

Le président syrien Ahmed al-Sharaa a effectué une visite historique aux États-Unis, une première depuis 1946, après son retrait de la liste noire américaine. Cette rencontre avec Donald Trump pourrait influencer l'avenir des relations entre les deux pays.

Visite Landmark de la Syrie: le président Sharaa aux États-Unis

Le président syrien Ahmed al-Sharaa a fait son entrée aux États-Unis le samedi 8 novembre 2025. Cette visite est marquante, car elle correspond à une amélioration des relations entre la Syrie et les États-Unis. La nouvelle a été rapportée par l’agence de presse étatique syrienne, qui a annoncé le déplacement du président un jour après son retrait de la liste des terroristes par Washington.

Cette visite est la première d’un président syrien depuis l’indépendance du pays en 1946. Sharaa a l’intention de rencontrer le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche le lundi suivant son arrivée.

Contexte de la visite

La visite de Sharaa intervient après le départ de l’ancien président syrien Bashar al-Assad, dont le régime a été au pouvoir pendant plus de 50 ans. Ce changement de leadership est interprété comme un tournant pour la Syrie, qui cherche à améliorer son image sur la scène internationale. En effet, Sharaa a déjà été reçu par Trump lors d’un voyage à Riyad en mai dernier.

Au début du mois, l’envoyé américain pour la Syrie, Tom Barrack, a exprimé l’espoir que Sharaa signerait un accord pour rejoindre l’alliance internationale dirigée par les États-Unis contre l’État islamique. Par ailleurs, des sources diplomatiques ont mentionné que les États-Unis projettent d’établir une base militaire près de Damas pour coordonner l’aide humanitaire et surveiller l’évolution des relations entre la Syrie et Israël.

Les implications du retrait de la liste noire

Le retrait annoncé par le Department d’État des États-Unis (State Department) le 7 novembre a suscité des attentes. Le porte-parole du State Department, Tommy Pigott, a précisé que la décision était le résultat des efforts du gouvernement de Sharaa pour répondre aux demandes américaines, notamment la recherche d’Américains disparus et l’élimination des armes chimiques restantes.

Il a également souligné que ces actions visaient à reconnaître les progrès réalisés par le nouveau leadership syrien après l’ère Assad. Selon Pigott, ce retrait de la liste noire pourrait favoriser la sécurité régionale et promouvoir un processus politique inclusif, mené par des Syriens.

Une étape vers la reconstruction de la Syrie

La visite de Sharaa à Washington survient après son discours mémorable à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, où il est devenu le premier président syrien à s’adresser à l’ONU depuis de nombreuses décennies. Cela montre l’évolution de son image, passant de chef militant à homme d’État mondial.

Ce déplacement est non seulement symbolique mais aussi crucial pour la Syrie, qui fait face à des défis immenses en matière de reconstruction après treize années de guerre civile. En octobre, la Banque mondiale a estimé le coût de cette reconstruction à 216 milliards de dollars, une somme considérable qui nécessite le soutien international.

Les perspectives d’avenir

Lors de sa rencontre avec Trump, Sharaa cherchera à obtenir des financements essentiels pour son pays. Cette demande est d’autant plus pressante que la Syrie a subi des ravages significatifs durant le conflit. La communauté internationale observe cette visite avec attention, car elle pourrait influencer les relations futures entre la Syrie et les États-Unis.

En résumé, la visite historique de Sharaa marque un jalon dans les relations bilatérales et offre des perspectives de changement. Cependant, cette situation reste susceptible d’évolution, et les détails précis de leurs discussions seront cruciaux pour l’avenir de la Syrie.

Sources

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